CORRECT LYRICS

Lyrics : Bouffés par le système

Comme 12 dit : la rancune au jour le jour, je l'applique

Un jour, j'apprenais au coin d'une rue que je n'avais pas ma place au soleil
Parce que je n'étais pas né ici
J'étais du mauvais côté de la pa**erelle, celle qui condamne tout
Depuis, j'ai fait les démarches administratives, je suis rentré dans le rang
Maintenant, j'attends le prochain réveil
Chaque jour qu'Dieu fait, je reste docile, question d'savoir vivre
Fidèle aux engagements pris, je me prive pour les autres, des sacrifices, il en faut
Chez moi, j'attends le fruit de mes efforts
Paisiblement, je me ressa**e des moments fort
J'attends, les fins de mois, on m'pay
Et je m'essaie à faire la fête, voir si ça me va encore
J'attends, quoi qu'avec les 35 h, ça risque d'être loin
Pour l'instant, j'attends que la société m'accepte
Ce qui est est sûr ? C'est que j'attendrai, même si ça m'fâche
Le système me rejette, [?], mais avec une cravate depuis toujours
J'attends qu'il me donne le droit de vote
Ce qui est sûr ? C'est que j'attendrai toujours, je suis imposable
Dès qu'ils donnent l'ordre j'raque, personne n'y échappe
Crois-moi, un bel attrape-nigaud
Tous égaux dans les maux, ces moments-là, on les attend tous les ans
Les ennuis, personne veut les entendre
J'implore les cieux, je n'en peux plus, je suis bouffé, bouffé
J'ai essayé de m'allier, ils m'ont étouffé
Pas le temps de dire "ouf" v'la qu'ils montent
J'attends, j'attends, pas l'temps de comprendre
J'apprends avec le temps, rien à faire
Je me suis fait bouffé
Bouffés, bouffés, bouffés, bouffés

C'est tout ce qu'il me reste, la réflexion de son expression et pour combien de temps ?
Pas inspiré, expulsé d'un corps séché par l'anxiété, on croit qu'on comprend
À trop s'poser l'problème, on en conclut qu'on emmerde le système
Mais on attend, vaut mieux en rire, hein
S'résigner et s'oublier, l'enfer et l'paradis sur terre y a plus qu'a raquer l'entrée
Et garder les œillères, car voir fait trop mal, c'est l'paradis du rien
L'avoir ou avoir trop mal
Alors je suis sale, comme le monde sale à leur guise, sale dans la franchise, creusant ma propre tombe
Les alternatives aliènent, on s'en fout dans le manque d'oxygène
Putain d'arnaque, comme l'orientation en fin de troisième
Nés pour ne pas choisir, à part choisir de ne pas grandir, grand
Heureusement que c'est humain de fuir !
Ils nous boufferont jusqu'à la carca**e avant que le silence ne nous dévore
Et j'sauvegarderai ma raison, même si le parcours est hardcore
Parce que le parcours est hardcore ! Tu crois quoi ?
On est là bouffés, bouffés et ça creuse, tu crois quoi ?
Paix au Trésor public, paix aux enfoirés d'flics
Je pèse mes mots, je pèse mes pensées
Pas d'emmerdes avec eux, ils pourraient me bouffer

Bouffés, bouffés, bouffés, bouffés
Bouffés, bouffés, bouffés
Bouffé par l'système victime de cette sociét'
À commencé par ceux qui vont se briser les gambettes au turbin, pour échouer la retraite
Ici, que ça ca**e pour pas perpète, les vacances, c'est l'privilège achrome
Plus cix cent feuilles par mois c'est lège
Et pour les pet**es pointures, je fais du 44 alors fait le topo du bilan de ta bidoche
À travacher, trimer, chlinguer, sachant qu'elle te [faisandra ?] la moitié de ce que tu n'as plus
Crois moi, coco, t'as pas la berlue ma gueule, juste pas trop le choix
Faut pas s'leurrer, mais tu vas te faire blouser à moins d'vaquer comme hors-la-loi
Alors sache pour ta gouverne, que tu fêteras les sorties [?] comme d'autres les résultats du bac
Alors s'dégoter d'autres jobs de proximité
Et dans la promiscuité, j'ai opté pour l'attaque à main armée
Meilleur que leurs TUC : travail utopique crevard
Des balivernes pour futur viocs et grands-mères qui agonisent
Regarde les putois qui nous dirigent, quoi qu'on fa**e
Elles s'organisent dévalisent jusqu'à ta dernière mise
L'impression d'être comme espagnole sans pougnette
Tu raques, mais reçois qu'dalle à part des taxes axées sur des foutaises
Admets coco, y a comme un malaise et qu'tu palpes ou pas, la pieuvre tend ses tentacules
Et d'ici qu'elle t'encule, attends la fin du mois
Être comme un singe qui attend ses cacahuètes
Je te jure, on est tous bouffés par l'système
Bouffés, bouffés, bouffés
Bouffés par l'système, bouffés

Bouffés, bouffés, bouffés, bouffés