CORRECTAR LA LETRA

Letra : Réanimer

Comment oublier le passé, j'ai des cicatrices
Il est minuit dans nos rues, ça devient bizarre
Il te faudra quelques années pour que tu réalises
Du monde on en a vu, comme Mona Lisa
Les feuilles tombent en automne
J'serai solo dans ma tombe avec mes péchés
Les frères sur le béton devant l'maton
On s'dit que c'est la rue qui nous a piégés
On s'dit que c'est la rue qui nous a piégés
Tout l'mal que tu m'as infligé
J'suis resté scotché, j'suis resté figé
Y a pas d'remède, j'ai plus d'repères
Quand j'fais marche arrière, j'regrette
Car à chaque fois, je m'y perds
Ma vie, ça sèche, usée par l'averse
J'ai comme une sensation d'être pris par la mer
J'ai passé ma jeunesse a errer dans les halles
J'étais conscient de rien, chaque jour, la mort me frôle
J'me rends pas compte des kilos que j'ai sur les épaules
Ici, quoi qu'on fasse, on glisse à tours de rôles

Ton corps au sol je guette les pompiers te réanimer
Ton sang coulera si tu trempes dans des storys cheloues
Leurs canifs leurs couteaux ne sont pas aiguisés
Ils m'en ont mis quarante dans l'dos pourtant j'suis toujours debout
Ton corps au sol je guette les pompiers te réanimer
Ton sang coulera si tu trempes dans des storys cheloues
Leurs canifs leurs couteaux ne sont pas aiguisés
Ils m'en ont mis quarante dans l'dos pourtant j'suis toujours debout

Qu'est-ce tu connais d'ma vie ?
Sachant que j'la raconte à peu d'gens ( à peu de gens )
Ils m'ont tous laissé, c'est décevant ( m'ont tous laissé, c'est décevant )
On montait au charbon dès le sbah
Une vraie vie d'banlieusard, on s'comprend en un regard
Les frères s'enquillent à mort ou pillavent pour oublier
Ils m'trouvent tellement à part, ils pensent que j'suis bousillé
C'est la loi du plus fort, pour manger faudra faire sa place
Des crapuleries et des crasses, des messes basses et j'en passe
Une ruelle sombre, j'croie que mon ombre, c'est l'hécatombe dans nos rues
Je sais c'que j'ai vu mais t'étais pas là ( mais t'étais pas là )
Mes plaies, mes balafres ( mes plaies, mes balafres )
M'ont grave endurcie
Angoissé c'est quand j'prie, l'impression que j'crie , c'est Dieu que j'remercie
( C'est Dieu qu j'remercie, j'suis encore en vie )
( Malgré leur jalousie, ils voulaient ma mort )
( J'étais pas d'accord avec toutes leurs idées )
( On a toqué d'abord, cassé ta porte pour venir t'lapider )

Ton corps au sol je guette les pompiers te réanimer
Ton sang coulera si tu trempes dans des storys cheloues
Leurs canifs leurs couteaux ne sont pas aiguisés
Ils m'en ont mis quarante dans l'dos pourtant j'suis toujours debout
Ton corps au sol je guette les pompiers te réanimer
Ton sang coulera si tu trempes dans des storys cheloues
Leurs canifs leurs couteaux ne sont pas aiguisés
Ils m'en ont mis quarante dans l'dos pourtant j'suis toujours debout