corrija a letra Letra Les chants de Maldoror por Swift Guad

Featuring(s) : Cenza & Vîrus

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Letra

Le Créateur de l'univers, je lui ai toujours conservé mon amour
Mais si après la mort on ne devait plus exister
Pourquoi vois-je la plupart des nuits chaque tombe s'ouvrir ?
Les habitants soulever doucement les couvercles  de plomb pour aller respirer l'air frais

Tout bonnement parce que la mort n'existe pas
Autrement on n'serait pas là
À rependre nos cendres, à rependre nos cadavres
Choper des crèves de malade
Enfin bref, trêves de palabre

J'écoute les chants de Maldoror, c'est comme un film d'horreur
À l'intérieur le Diable au corps, dehors y a Big Brother
J'ai bu un peu trop d'alcool fort, je sors le six hours
Je préfère voir des fachos morts plutôt qu'des twins towers
Tu pourras sucer ton Ostie, t'auras l'éternité
Tu n'tueras point, tu les as déjà tous exterminés
T'auras des peines, t'auras l'Enfer ou bien t'auras l'Eden
Colères et haines sont dans nos gènes, c'est dans notre ADN
Ce soir je vais m'chauffer la tête avec une liqueur chimique
J'applique le mal au pied d'la lettre avec une rigueur biblique
Si les brebis sont égarées, les bergers les découpent
Si mes ces-vi sont très carrés, les RG les écoutent
Je laisse ma plume à Lucifer, c'est pour mes zombies pâles
On est au centre de l'univers, on est son nombril sale
Je prends du shit et d'la verdure et puis je compile ça
Parce que le vice et la vertu souvent se combinent mal

Le rossignol ne peut pas faire entendre ses cavatines de cristal
Le bois est devenu auguste comme une tombe

J'laisse mes démons dormir dans moi
Chaque fois qu'j'me réveille, j'entends des mots qui m'ont dit "vas-y, essaie"
J'ai oublié d'sourire, j'fais tout pour tout laisser pourrir
J'ai jamais déceler mes rêves, j'ai trop peur d'me découvrir
J'suis l'enfant affreux, pas un enfant à Freud
Né dans l'innocence, j'suis devenu mauvais
La haine de l'autre me donne la haine et une aisance laissant l'essence au frais
Après l'argent et les armes, c'est la mort qu'on met dans l'coffret
Une ombre me suit partout mais c'est pas la mienne
Qu'à cela n'tienne, j'cours après l'soleil pour brûler mes ailes par moi-même
Tout passe de magnifique à réellement dégueulasse
Naturellement, tout reprend ses droits, de la loi fait de l'aste
Un animalsain est affamé
Prendre une vie pour remplir la mienne, c'est dans mes gènes assoiffés
Les excuses sont bonnes à prendre pour trouver la violence
Cherchant à savoir qui on est à chaque fois on recommence

Et je tremblais comme tremble la lave intérieur d'un volcan
À la fin ma poitrine oppressée ne pouvant chasser avec assez de vitesse l'air qui donne la vie
Les lèvres de ma bouche s'entrouvrirent et je poussais un cri

Hurlement

Aujourd'hui j'ai défait mon pieu, j'ai fait démons mieux
De ceux qui après l'coup d'grâce n'ont pas rencontré Dieu
Qui les regarde en face, les cieux dans les cieux
Ah, j'connais pas les lieux, j'me tape tous les feux
Me purifie comme j'peux
Me souviens d'la première fois qu'j'aurai pu m'dépuceler, elles étaient deux
Première fois qu'j'suis dead, j'étais heureux
D'avoir trouvé ma voie, mais j'hurle quand on m'dit jure-le
D'entraide je mens, trade
Certains tuent des taureaux, certains tuent des moutons, certains tuent des gens
On n'fait qu'peu d'poids devant des traditions
Rituels desquels on n'peut s'défaire, moi j'ai ma mission
J'm'y consacrifie, si c'est sans résultat j'aurai au moins des séquelles
Avant j'écrivais pour laisser une trace
Maintenant j'écris pour qu'les mares s'effacent
Après nous, après nous, le dégel

Un cri si déchirant que je l'entendis

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