corrija a letra Letra On est tous rentrés por Manau

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Letra

Je ne vois que des démons remplis de haine à faire de nouvelles conquêtes
Je ne vois qu'un tas de plumes et de vrais à part faire des unis dans la steppe
Je ne comprends pas ce qu'ils font, c'est difficile à voir, comme tout ceci m'inquiète
Sont-ils vraiment ce qu'ils sont dans cette brume bizarre et sous ces cris de bêtes
Toute une armée se lever un beau matin d'hiver quand le froid sait soumettre
La moindre vie à ses pieds qui ne peut échapper ou que faire de son être
Sous sa menace et fauter sans pitié par son vent millénaire et si sec
Plus que gelés, dans ce monde, piégés, où l'on sait que la brise en est maître
Je ne serai pas celui qui ne fera pas front devant ceux qui acceptent
La mort à qui l'on dit "merci", comme une libération dont ces gens sont adeptes
Je sais ce qu'il va se passer ici, l'histoire est en action, se répète
De la violence, de la haine, du mépris, du sang sur tous les noms qui s'apprêtent
À me rejoindre depuis que le petit s'en est allé pour donner l'alerte
Sans craindre ceux que l'on appelle "ennemis", il est parti sans tourner la tête
Je continue de surveiller ces hommes qui s'abreuvent du mal et qui tètent
Les mamelles de la mort qui se couronne d'avoir réuni autant de spectres

Ohé
Devinez, devinez
Au son de ma voix, ce qu'il s'est passé
Ohé
Devinez, devinez
Avec mes gars, tous mes bons guerriers
Ohé
Devinez, devinez
On était là-bas, les pieds dans le danger
Ohé
Devinez, devinez
Si vous savez quoi, on est tous rentrés

Je vois arriver les miens, le petit a vraiment réussi à transmettre
Ce grand danger qui nous vient de si loin et qui on est partis pour connaître
Une allégeance de n'importe quel humain qui devra se plier, disparaître
Devant la horde accomplie de ces chiens qui ne font qu'aboyer et paraître
Nous voilà tous bien cachés en imaginant tout ce qu'il va se passer
Juste des regards, sans parler, il nous faut peu de temps pour tout imaginer
Se rapprocher doucement dans l'ombre et face au vent, on est bien sur l'idée
Préparer des groupements dont les premiers devant seront tous composés
De guerriers, de combattants qui ont plus de printemps que nos jeunes affûtés
Bien plus que des vétérans, quelques anciens dont le sang a déjà coulé
Ils se retrouvent et commencent à faire face à tous ces rangs de soldats assoiffés
Frappant, désorganisant, telle une grande menace venant de tous côtés

Nous voici venus à la fin des combats
Et voici vaincus, subissant les dégâts
Maintenant perçus beaucoup moins fort que ça
Si l'on avait su, non, il n'y aurait pas
Eu cette violence qui s'est abattue comme un seul homme sur ces individus
Peut-être ont-ils cru qu'ici l'arrogance était bien plus forte qu'une vertu
Écraser tous les villages sur leur ronde n'était qu'un petit coup de massue
Mais voilà qu'ici, pour eux, le mirage est devenu un mauvais jeu perdu
Leurs corps ennapés, cette terre glacée où ils n'ont jamais vraiment vécu
Juste passer, menacer, dévaster tous ces gens maintenant disparus
Chacun son heure et la leur a sonné, c'est la fin pour eux, loin du début
Sous un seul battement de cœur, on est tous rentrés ainsi dans la tribu

Ohé
Devinez, devinez
Ohé, devinez
On est tous rentrés

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