Correction Paroles Je veux rentrer chez moi par Keny Arkana

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Paroles

Je voulais offrir mon cœur au monde,
On a fait que me dire ferme la,
File dans le rang vite fille,
et les rois seront fiers de toi!
Au delà c'est le grand vide,
le grand saut ou le grand huit,
ouais ton malaise grandira alors
mieux vaut qu'on se serve de toi.
Moi j'ai filé dans le vent,
aussi vite que j'ai pu,
j'ai filé entre les gouttes de pluies
et les mailles du filet,
inspirée par l'étoile filante
Je suis ma trajectoire,
même si tous te tourne le dos,
moi je resterais avec toi,
à des années lumières du show-biz
après moi mes rimes resteront,
de la race de ceux et celles
qui ne retournent pas leurs vestes, non,
le cœur qui bat, face à un cynisme qui empeste le monde,
et moi je parle de lumière
ayant à peine sortit la tête de l'ombre...
On a la lettre, le nombre
et le courage de notre amour,
j'ai grandi dans la merde
et j'me fout d'être traînée dans la boue,
j'me sent pas chez moi ici,
depuis le bas âge j'avoue,
un regard vers le ciel
au lieu de me renfermée sur moi j'l'ouvre,
je veux...

Tu connais pas les fardeaux que je traîne,
et tous les témoins ne sont plus,
une larme éternel aux gens qu'j'aime,
qui sont partis sans un adieu,
la faucheuse ne prévient jamais,
jamais il n'y aura de pull up,
trop mal pour zapper que la mort,
nous sépareras un jour ou l'autre
comme au bord du vide
le vide de mes absents,
un sourire de gratitude,
pour une vie au milliers d'accents,
aux milliers de couleurs de sourires malgré
les abcès, les excès, le manque d'accès,
aujourd'hui mes rimes rassemblent.
Mais ne me fiche pas,
ne confonds pas l'art et l'artiste,
Ne me spécule plus
si tu me crois au bord de la crise,
Si tu devines,
au fond de mes yeux de la tristesse,
Bien sûr que la notoriété
me renverras toujours un ptit stress.
Comment faire confiance,
quand même les miens m'ont trahis,
Meurtrie dans mes entrailles
je suis ailleurs comme ceux qui sont partis.
Parfois j'me sens seule
comme un animal de foire
alors je parle aux anges le soir
pour pas que les vieilles douleurs m'envahissent,
je veux...

Venue honorer un flambeau,
enlève moi les couteaux dans le dos,
le temps passe, prends son envole
et les pages se tournent en lambeaux
Papa est mort, ça fait 25 ans
que je parle aux fantômes
ma sœur est partie fâchée,
depuis mon cœur retient ces sanglots...
Passé est mort,
la mémoire comme seule gardienne,
crois tu que nos vies nous appartiennent,
entre le cartel et l'apartheid,
La colère du monde noyée
bien au fond d'une carafe pleine,
On nous a fait du mal
même si il n'y a plus personne
je m'en rappellerais
Notoriété, a fait de moi
quelqu'un aux yeux de la société,
juste parce que les gens sont obsédés,
pourtant p'tite fille dormait dehors,
et tout le monde s'en foutait,
P'tet pour ça que l'industrie
ou le show-biz, ne m'a pas envoûtée.
J'aurais purement douter
mais j'étais seule dans ma tête,
le cœur trop vieux
pour tomber dans le paraître,
trop triste pour la fête,
je remballe mon mal être,
comme ci j'étais seule dans l'arène
comme ci je venait d'une autre planète
moi je voulais juste être moi même je veux...

Je veux rentrer chez moi,
Je viens des étoiles,
Je ne déchiffre pas les codes,
ici j'me perds, à en perdre ma foi...
Aidez moi je veux,
Je veux rentrer chez moi,
Je viens des étoiles,
Inadaptable, je ne sais comment faire,
pour retrouver ma voie...
Aidez moi je veux,
Je veux rentrer chez moi,
Je viens des étoiles,
Je ne déchiffre pas les codes,
ici j'me perds, à en perdre ma foi...
Aidez moi je veux,
Je veux rentrer chez moi,
Je viens des étoiles,
Inadaptable, je ne sais comment faire,
pour retrouver ma voie...
Je veux rentrer chez moi...

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