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La radio du peuple
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Lino
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2003, l'air est pourri, on vend d'la révolte bon marché Le discours a changé, on n'sait plus sur quel pied danser Bienvenue dans ma réalité, un asile psychiatrique Bienvenue dans ma vérité, un monde psychédélique Cherche pas p'tit, ce monde ressemble à Sodome et Gomorrhe Partout où l'homme a posé les pieds, c'est désolation et mort La mémoire de l'humanité, un tombeau à cœur ouvert Ne remettons pas les couverts, ce monde a trop souffert Durant ce dernier siècle, on a assisté à deux guerres mondiales L'Holocauste, génocides au Cambodge, Tchétchénie et Rwanda Les terribles exactions commises dans les deux Congo, gars Funeste énumération témoignant de notre capacité À nous détruire les uns et les autres par cupidité Alonso, la voix des sans-voix Frangin, moi j'me bats pour la liberté Devant ma feuille, quand j'écris, c'est pour la liberté Almighty High m'enseigne et ne me ment pas Comme quand il dit "gardez la foi" même si le monde saigne Faut s'organiser J'sais pas si ce concept vous parle Mais c'est la merde partout On promotionne le faux, le divertissement remplace l'info En décalage avec nos conditions d'vie Frère, si ton savoir est limité, ton rap sera limité J'veux pas faire partie des 95% d'moutons Moi j'veux être libre C'est plus facile de trouver des drogues que d'la viande Les gens crèvent la dalle, c'est du rêve qu'on va leur vendre Ils construisent des tours en voulant toucher l'ciel Et en bas la tendance c'est l'superficiel Soi-disant c'est la modernité Et en Afrique, rien qu'ça grimpe, le taux de l'infantile mortalité Au lieu d'permettre aux gens d's'nourrir, s'vêtir, s'loger Dommage, la compassion s'vend pas au marché Y a rien qui change, on vient rabâcher À la limite moi j'suis personne, juste la voix de tout c'que j'viens d'cracher Et pourvu qu'on en finisse Tellement d'tribunes parisiennes nous écartent leurs cuisses Est-ce un aveu d'faiblesse Ou le désir trop pieux d'voir nos lettres de noblesse Repartir en vacances sans réfréner c'goût d'l'errance Aucune idée précise, une chose est sûre Aucun enculé ne m'fera porter le poids d'la crise mais le choix d'la rupture Car l'occasion est trop bonne Malgré les chefs d'accusation qu'La Rumeur collectionne Allez savoir pourquoi Ces mots ont autant d'scrupules qu'une maison qui brûle Quand les élus d'ma ville subventionnent de la mort-aux-rats Du sport, de la musique et d'l'argent du trafic Bref, tous les travers d'une vie sauvage Y a qu'à voir le nombre de p'tits frères qui prennent des voies d'garage Quand le poids d'mes cultures mille fois séculaires résonne Simple témoin oculaire même si je n'suis personne Y a trop d'silence qui nous peuple Voici la radio du peuple La voix des sans-voix Sur les ondes, c'qu'on envoie c'est l'cri du peuple T'inspire pas d'mes textes Frérot c'est ma vie, inspire, souffle, la vie c'est dur Mais devant l'adversité, là, chacun soupire Mais si tu fais j'te comprends Dans nos parcours, y a pas d'fées Et nos histoires sont pas des romans Ici ça cane pour une affaire de sous, pire Un empire, au final, on est juste des âmes sensibles On finit mal, les bandits brandissent les armes, même sans cible Mais dès qu'y en a une, regarde c'qu'ils assènent Quand y a une réussite, frérot, et d'autres qui saignent Je sais, c'est l'homme qui propose mais c'est pas l'gun Mais Dieu qui dispose, y a trop d'rage On n'sait comment, on vit la même chose On bouge la même chose, écoute, j'l'ai vécu et j'le vis Maintenant, j'l'écris J'ai pas besoin d'trophée Et si les frères gué-lar même pour une bonne cause, c'est qu'j'en aurai trop fait On possède cette énergie magique qui génère la XXX Sique-mu vénère engendrée par la rue On a les mêmes billets mais c'est pas l'même voyage Ma rage pour bagage même si c'est plus d'mon âge Tous subissent c'caillassage Bon ou mauvais, aux frais des pompiers Cette mauvaise foi en portrait d'pied C'est d'ça qu'on a hérité Bah faut faire avec et oser Détruire les clichés un à un j'vais poser Le bien doit l'emporter sur l'mal, faut pas flancher Face au carnage d'nos jeunes, faut pas succomber Malgré un passé plus sombre que la suie Comme beaucoup, je n'sais même pas qui j'suis Combien de West Indians noyés dans l'alcool, pour sûr Quel rêve de liberté poursuivre, prie pour personne J'représente, cité dans toutes les cités Le plus plébiscité, rien qu'pour l'authenticité Y a trop d'gens qui vé-cre Putain d'merde, le ventre creux Même des mans qui s'butent entre eux J'ai vu le mal à Vitrolles (à Vitrolles) J'ai vu le mal en trois pièces, parfumé d'pétrole Dans l'monde y a trop d'attentats Mais putain d'merde, j'ai pas envie d'finir comme Mohammed Atta Le mal fixé dans ma tête, inséré dans ma tête, incrusté dans ma tête Cousin j'ai mal à la tête, le monde est devenu trop triste Mes larmes portent la couleur du sang et le poids d'la misère du Christ J'vous ai dit qu'il faut qu'on Lutte ensemble contre Bush, man, et tous ses faucons Le M.I.B. m'a dit d'crier Pour s'faire entendre, et l'imam lui, m'a dit d'prier L'État m'a dit de trier Mes textes pour que les sans-voix Finissent par s'griller Y a trop d'silence qui nous peuple Voici la radio du peuple La voix des sans-voix Sur les ondes, c'qu'on envoie c'est l'cri du peuple Même si j'étais invisible là où les Cérbères épiaient Même si j'marche là où personne n'a jamais posé l'pied Renoi c'est juste moi, j'suis rien, ici ou à Bangui C'est juste moi, un joint, un mic, mes grosses couilles dans l'baggy En rang, les prêcheurs gueulent, avertisseurs Prônent la paix mais tous meurent seuls Mon rang reste au même stade La rue use les mêmes Stan Tu sais, tu vaux pas plus qu'un cent grammes, sans grade Beaucoup d'pédés commentent Sans être Dieu, beaucoup jugent et condamnent mon camp C'est la merde depuis l'deuxième jour sur Terre Négro, les maux s'résolvent qu'à coup d'revolver Frérot, Paris est une fenêtre, le monde est ma maison Renoi j'veux juste vivre même si j'suis prêt à tuer sans raison On l'sait, les oreilles s'bouchent quand l'ghetto crie La mort la seule limite mais tout a un prix Eh, négro, kiffe mon son et les mots qu'j'beugle en plus Si l'amour est aveugle, j'te crèverai les yeux pour qu'tu m'aimes encore plus C'est l'même décor, c'est juste le thème qui change My man les met tous d'accord et tu m'aimes encore plus On mène au score, des pole sticks sur nos puces En ramène plus pour la tête et l'corps La vie mon campus, nos sciences sont nos tours de Babel Apprentis Che Guevara enchaînés à des putain d'label On verra où nous mèneront ces putain d'avenues L'argent, mate-le d'haut mais ne l'perds pas d'vue Tous du bon côté du désastre Boycottés, on veut embrasser les ondes et défourailler les astres Ce biz castre même les plus durs Il prie les cieux obscurs comme si sa créature voulait assassiner Dieu J'suis juste la voix des ruelles sales et sombres Jusqu'à qu'mon heure sonne, j'suis personne De ce monde moderne qu'as-tu Donné à des hommes qui ont versé leur sang Pour façonner ta modernité De ton regard jaillit la méprise et tes traits En grandes lettre blanches capitales On y divise les races depuis des générations Le cycle se poursuit et s'empire Avec les siècles, ici l'ère du Net L'euro s'est mis à table, deux pas en arrière pour l'Afrique Les vaches maigres succombent les unes après les autres Pourquoi portons-nous ce fardeau depuis la nuit des temps L'écart s'approfondit, il pleut sur eux Pendant qu'les autres veulent déplacer leur civilisation dans l'espace Cher Dieu, mes frères, enfin Le CFA n'a pas sa place à table J'suis une voix dans la rue, dans la nuit Une voix dans le bruit, une voix sur la voie que je suis J'suis la voix des enfants du ghetto qui souffrent en silence Dangereuse est mon errance dans c'désert où je prêche ma renaissance Suis-je le gardien d'mon frère, demande du pain à ton père XXX tant d'misère te donnera-t-il une pierre J'donne ma voix à ceux qui reconnaissent mon langage, mon plumage Ce pourquoi je rappe, ce en quoi je m'engage Ma rage est l'cri d'l'aigle qui inquiète la foule Qui alarme ses p'tits mais rassure les aiglons La règle veut qu'l'homme et ses mots soient indissociables Si j'cause pour toi et si j'pèche, on sera tous deux coupables Et si ma langue est la barre d'un navire qui chavire En tant que capitaine, j'évacuerai les miens avant, laisse-moi te dire Qu'au commencement du rap était le verbe Le verbe était avec le rap et le verbe était l'rap Le rap une imposture et la ruse Si tu m'écoutes à l'heure d'leur ronde J'serai la fenêtre par laquelle tu verras la rue J'ai besoin d'l'amour du peuple Besoin d'sa hargne et d'ses manies Car j'suis qu'une balle dans l'calibre du peuple Que l'bonheur soit châtié si c'est un crime d'être heureux Dédié à nos frères qui charbonnent sur les chantiers J'entends crier, j'entends prier Car j'trempe ma plume dans cette putain d'existence et non dans l'encrier Un œil sur l'monde, un œil sur mes finances Et j'vois qu'ils s'la jouent tous mafiosi Mais c'qui s'fait d'grand s'fait en silence, sache que c'est d'Dieu qu'on a l'plus peur Et qu'sur la route de nos peines marche la révolte quand la plume pleure En voyant c'que cette vie offre Trop la haine, trop on rêve, trop on noie l'chagrin dans la Smirnoff J'parle pour mon coin et l'tien, et ils sont plus riches que les plus riches Même si c'est à base de besoin d'fric, vas-y passe-moi l'joint
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