SUBMIT LYRICS
Top 100
Album releases
artists
Community
French
Spanish
Portuguese
Correction Lyrics
La fin de leur monde
by
IAM
Back
Lyrics
Regarde ma Terre en pleure Mais les choses ici prennent une telle ampleur Les fils partent avant les pères, y'a trop d'mères en sueur Quand les fusils d'la bêtise chantent le même air en cœur Le mangeur d'âme à chaque repas s'abreuve de nos rancœurs J'l'entends toutes les nuits, las des fantômes qui la hantent Las de leurs complaintes, tellement que des fois elle en tremble Par le sang d'la haine, constamment ensemencée, au pas cadencé Quand c'dernier chasse le vent hors des plaines Rien n'a changé depuis, où je vis, Juifs, Catholiques Musulmans, noirs ou blancs, fermez vos gueules, vous faîtes bien trop de bruit Comme ces orages dont l'eau se mêle à nos larmes Et leurs chocs sur l'sol aride dont l'uranium à voler l'âme J'veux pas d'une ville aux cimetières plus grand qu'la surface habitable Même s'il paraît que d'l'autre coté tout est plus calme, plus stable J'veux pas qu'après le jour J, les survivants survivent sous l'néon Trop proches du néant, car le soleil les prive de rayons Les artères pleines d'amer comme un caddy au Géant On charge, on charge, à la sortie c'est tout dans les dents J'crois qu'c'est dans l'ère du temps, chacun cherche son bouc émissaire Ouais, d'une simple vie ratée à l'envoi d'une bombe nucléaire L'amour manque d'air dans leur monde, nous on suffoque, tout c'qu'on supporte Ça pressurise, et c'est les psys qui vont exorciser Que quelqu'un me dise, si j'ai des chances de voir enfin la paix exigée Qu'un jour les abrutis s'instruisent Perché sur ma plume, j'attends c'moment observe ce bordel De petites flammes montées au ciel, pour elle j'ai saigné c'gospel "Héra" s'barre à tire d'ailes, las de la sève qu'on tire d'elle On clame tous qu'on l'aime, mais aucun de nous n'est fidèle Jalousie et convoitise, se roulent de grosses pelles Quand les problèmes viennent, on règle ça à coup de grosses pêches Et pendant c'temps là, certains amassent des sous par grosses bennes Devine qui est-ce qui creuse mais avec des plus grosses pelles Quand est ce qu'on y arrive, là où l'bonheur désaltère Mon futur se construit, sans cris, sans mecs à terre Ni de centrale en fuite, rien sur le compteur geiger Et finalement conscient qu'ici, on est que locataire Tu parles d'une location, regardes un peu c'qu'on en a fait Quand l'vieux fera l'état des lieux, on f'ra une croix sur la caution On aurait du le rendre comme on nous l'a donné Clean, sans taches, et innocent comme un nouveau né Seulement les nôtres meurent de faim en Afrique Et y'a pas assez de fric pour eux Alors la dalle faudra la tempérer Les hommes tombent sous les rafales racistes Mais on peut rien pour eux Alors les balles faudra les éviter Le cul d'vant la télé, occupé à rêver Le doigt poser sur la commande, on se sent exister On râle, on gueule, on vote, espérant qu'ça va changer Mais dresse tes barricades et tu les verra tous hésiter Garni d'incompréhension et de stèles géantes Le globe rêve de compassion et de bourgeons renaissant sur ses branches Les mêmes qu'on laissera crever un soir de décembre, dans l'silence Juste un bout de carton pour s'étendre "Tout l'monde à ses chances" De quelle planète vient celui qu'à dit ça? Un homme politique, je crois, live de Bora Bora Pendant que les foyers subissent, façon tora tora Mais bon c'est bien trop bas, alors forcément il ne nous voit pas Parole et paroles et paroles, ils ont promis monts et merveilles Mais les merveilles se sont envolées Il reste que des monts, mais c'est raide à grimper Et au sommet, y'a que des démons en costumes cendrés Et en bas, c'est les jeux du cirque, César Avé Parce qu'on va se faire bouffer par des fauves qu'ils ont dressés On note une sévère chute de sang sur la map, une montée d'air noir Un jour on payera cher pour une bouffée d'air pur Ici c'est chacun sa culture, chacun son racisme Seulement sur fond blanc, c'est le noir qui reste la meilleure cible Les temps changent c'est sur, mais y'a toujours des irascibles Ils ont le bonjour d'Henry, d'Arron, Mormeck ou Zinédine À l'heure où les gens dînent Y'en a encore trop cherchent, pour eux pas de huit pièces, ils crèchent au parking Tout le monde s'en indigne Ca dévalue le quartier, ça effraie mémé Et on sait bien c'que mémé va voter Du haut de leurs tours de biz', droites comme la tour de Pise Jumelles sur le pif, ils fractionnent, divisent à leur guise On s'étonne ensuite que ça finisse en fratricide Car tout c'qui compte c'est d'gonfler les commandes de missiles Vive la démocratie, celle qui brandie la matraque, face à des pacifistes T'es pas d'accord, on te frappe Multirécidivistes, c'est jamais ceux là qu'on traque Ils vivent en haut des listes et mettent leurs tronches sur les tractes Ce monde agonise, vu c'qu'on y fait, c'était prévisible Comme la goutte sur le front, dès que la merde se profile Mais la peur atrophie les cœurs, peur de tout ce qu'on connaît pas Alors on se barde de préjugés débiles De partout les extrêmes dominent, en prime time À chaque fois qu'ils déciment une famille Et bien avant ces régions où sévie la famine Image trop crue pour un beauf devant sa viande trop cuite Lui qui croyait qu'l'euro ferait beaucoup d'heureux Pour les vacances faudra attendre un peu ou gagner aux jeux Mais là c'est pas trop l'heure, demain très tôt y'a le taff Comprend ce monde va trop vite, aucune chance qu'on l'rattrape Sur la route des principes, ils ont mis des pièges à loups Des gilets dynamites, et des skeud y'en a un peu partout Faudra faire gaffe aux mines, aux puits d'où la mort s'écoule Il a beau être vif, mais à la longue il évitera pas tout Et un d'ces quatre il finira par tomber J'espère qu'il y a aura quelqu'un pour aider le prochain à se rel'ver J'espère qu'il sera pas comme le notre, aigri et crever Et j'espère surtout qu'celui-là essaiera pas d'se faire sauter Tu sais, on vit dans la télé Le globe s'est fêlé Ils servent de l'emballé mais en vrai c'est la mêlé On s'prend à espérer de choses simples Mais leur fabrique à peur s'est mise en branle Tout ça pour les dérégler Cris sans cicatrices, terreur dans la matrice Ils disent qu'une vie de plus à New York, Paris, Londres ou Madrid Alors c'est comme ça une échelle dans la peine On aime ces catastrophes quand des gens manquent à l'appel Surtout s'ils nous ressemblent, on les film à la morgue Et nous dans les sofas content d'échapper à la mort Il reste dans les cœurs l'anomalie appelée peur Et grâce à ça de tout' part ils ont r'cours à la force C'est une révolution, cette fois elle est de droite Voilà pourquoi le chantage à l'emploi dans pleins de boîtes Voilà pourquoi ils veulent à tout prix implanter la croix Et face à la télé souvent on les croit dans leurs droits Ils disent c'est humanitaire Mais ils niquent les mers et la terre pour chaque écart c'est la guerre Si l'quotidien est précaire C'est qu'ils nous dressent à être délétères et s'contenter d'joies éphémères Si l'Afrique est en colère, c'est parce que les trusts la pillent Seuls les généraux corrompus coopèrent et jouent des vies au poker Est-ce que la rancœur et le désir d'revanche est tout c'qu'on leur a offert? On parle du droit des femmes quand leurs maris les frappent Avec des clichés religieux sortis tout droit des fables Comme si, ici, elles étaient bien depuis le Moyen-Âge Mais c'est en '46 que c'est ouverte une nouvelle page Maint'nant elles nous valent, on dit dans les ouvrages Pourquoi elles touchent moins de pognon à compétences égales? Pourquoi elles seraient moins faites pour êtres responsables? Alors qu'elles nous ont tous torché le cul nu dans le sable On force sur la boisson, parie sur les canassons Mais la réalité c'est qu'ils nous font bouffer du poison Et dans l'hôtel du bonheur beaucoup font la valise L' espoir tué par des fanatiques libéralistes Pas de bombes SAL, ni de grosses salves La stratégie est simple, ils exploitent et ils affament Quand on les voit à la télé ces cons ont l'air affables Mais l'monde est à genoux quand ces bandits sont dix à table Des comptes sous faux noms, ils prétendent agir au nom de la liberté Mais c'est la monarchie du pognon La France et les States par factions interposées Se livre une guerre en Afrique, et tu veux rester posé? Freedom par-ci, démocratie par-là Mais j'ai mater sous la table et j'ai vu que c'était qu'des palabres La vrai mafia, non, la cherche pas en Calabre, ni dans c'bled Où dans les quartiers pauvres à 40 ans on tombe malade À fumer du mauvais tabac et manger d'la merde Où le xanax fait un tabac avec l'alcool fort Les rues deviennent des grosses forges Et le métal y est commun monté sur grosses crosses La violence au quotidien d'tant d'gosses pauvres Et moi j'attends l'apocalypse après c't'apostrophe J'en ai marre de tous ces mensonges qu'ils colportent Pour les servir, dans de nombreux cas, y'a mort d'homme Tous terroristes, j'entend leurs théories Venter le sacrifice pour des principes c'est horrible Les mômes survivent nourris à l'eau et au riz Pendant qu'leur pouf s'baladent à Aspen ou Saint Morritz La flore crame, la faune canne Dit, c'était des barbus qui lâché l'agent orange sur le nord Vietnam? Non, c'était les boys mais qui peut m'indiquer la justesse d'une cause En partant de là, chacun écrit ses droits Désolé j'trouve aucune excuse à Hiroshima On peint l'histoire comme on colorie vite une image Et peu importe qui s'fait tuer, chaque fois je le vis mal On croit en nos gendarmes qui servent et nous protègent Du moins, est-ce au Rwanda quand ils jouent du lance rocket? Pour placer le pantin qui conviendra à la France Une casserole de plus au ministère de la défense Il s'crêpe le chignon, au fond ils sont ignobles Sur la conscience des députés, y'en a plus d'un million "Quand ils font les aiguilles nos politiques ont des chignoles" Défilent sur des chars le 14, ils se bignolent au son de la marseillaise Et d'une imagerie guerrière qu'ils veulent tranquillement refiler aux élèves de leur appart' dans le 16 On voit un tableau différent, ils disent croire en dieu mais croit en c'qu'ils possèdent Ils trouvent même pas un corps dans les ruines du world-trade Mais sortent des débris le passeport d'Mohamed Je peux plus exprimer combien on trouve ça grotesque J'comprends pourquoi c'est le désert dans les bibliothèques Au collège de la vie, ils jouent les profs d'histoire Et abreuvent le quotidien de milles sornettes illusoires On a bâti une fort'resse, l'a nommé alamut Coincé physiquement entre garde à vue et garde à vous Compte tenu de la pression patriotique j'admire les gens d'gauche en Israël, en Amérique Est-ce qu'on vaut mieux en France Désolé si j'insiste, mais r'gardons nous franch'ment On est aussi raciste Ensuite ils vendent ma liberté au marché public Putain, le drame avec les valeurs de la république La république, elle passe ces week-end en régate Puis s'prostitue de toutes part pour un airbus ou une frégate Elle exécute dans une grotte des opposants canaques Et mange à table avec des gars style Giancanna Puis explose le rainbow warriors Et dessine les frontières du tiers monde à la terrasse du Mariot Sponsorisent les fanatiques aux quat' coins du monde Les entraînent aux combats et manipuler les bombes Le collier casse, ces cons échappent à tous contrôles Et quand ils mordent la main du maître alors on crie aux monstres Ils discutent notre futur autour d'un pichet Pour notre sécurité zarma, ils veulent nous ficher C'est la france de derrière les stores et j'en ai marre de m'faire gruger Par des tronches de dispenser d'sport Je me bat pas pour la porsche mais pour un meilleur monde Avec mes p'tits bras Souvent à cette époque ou la terreur gronde Ou la frayeur monte, j'travaille sur moi chaque seconde pour être un meilleur homme On vit en ces temps où dans un taudis d'Paris 36 gosses meurent brûlés vifs quand les demandes en HLM dorment Depuis des années dans les archives Alors qu'des employés de la mairie en obtiennent avec terrasse et parking T'appelles pas ça du racisme Après ils pleurent quand perdu on revient aux racines Ils ont caricaturés nos discours radicaux Et l'on résumé par wesh wesh ou yo yo Nous complexé, si peu sûr de soi On s'interpelle entre nous, comme rital, rebeu ou renoi Chaque jour, la grande ville resserre l'étreinte Et tu peux voir les noms des nôtres évaporés écrits sur des trains Ma vie, un mic, une mix-tape, loin des ambitions de qui s'ra élu président en 2007 J'adore ce moment où il dévoile le minois De qui devra tailler des pipes monumentales au chinois À défaut d'argent, putain, donnons du temps Dans nos bouches le mot liberté d'vient insultant Car c'est les soldats qui l'portent et non plus l'vent Comme si le monde était rempli de cruel sultan Mécontent des schémas qu'on nous propose Je cultive maint'nant, les roses dans mon microcosme Mesure les dégâts minimes que mon micro cause Ça n'peut qu'aller mieux alors j'attends la fin de leur monde
music video
Your name will be published. Leave fields blanks to remain anonymous.
Submit
Modal title
×
Insert media
Video URL?
(YouTube, Vimeo, Instagram, DailyMotion, Soundcloud)
×
Remember me
Lost password
Sign in
Register