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Urgences Musicales
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Dooz Kawa
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Autopsie post mortem, je veux une petite gogo danse Big up à Docteur House, big up à Orson Wells C’est pas une guerre, c’est un problème qui nous dépasse J’ai une toux grasse et le nez bouché, c’est peut-être un gros gros rhume C’est pas un mètre, c’est un fossé qui nous sépare Plus qu’un fossé moi je dirai plutôt que c’est une fosse commune Leurs commentaires c’est peut-être le pire des effets secondaires Si la télé me dit comment faire, moi je vais faire le contraire Tous les regards me tirent dessus et c’te galère me pompe l’air Et puis comme ça le fils de pute il sera fier de son père Nous sommes en guerre disent-ils, nous sommes dans le pire scénar Plutôt une guerre civile, je crois qu’on en a pris le départ Une troisième guerre mondiale, je tourne dans cette cuisine Pour l’humain il se fait tard, la mort se cache dans le pesticide Je suis dans ma grotte, j’ai la tête grosse et je prends une trop grosse cuite Mal à la gorge, ma voix est caverneuse et je deviens troglodyte À présent fuck l’audit, je cultive ce fat body Virus est uploadé, à vingt heures je tape l’Audi Le système D ça veut dire la débrouille, la débrouille Restez chez vous, nous cassez pas les couilles, pas les couilles Pâtes et PQ, voleurs de paquets de couches Ça les répugne l’odeur de ma dépouille Hommage aux soldats abattus, car il y en a pleins qui sont mort Je deviens un cordon bleu et j’ai déjà gratté vingt-huit sommaires Je crois que dame nature se venge et qu’on endurcit les mesures On finira entre quatre planches et je me sens subir ces murs Pour les soigner il suffit pas qu’ils avalent un vaccin La bêtise plane sur les deux quais du canal Saint-Martin Il y a qui pour nous guider, un être humain de type germophobe Je crois qu’on a tout niquer, même printemps, été, hiver, automne La tension baisse, la fièvre monte c’est peut-être qu’une affaire de vente J’ai déjà connu l’enfer mais moi chez moi c’est l’enfer de Dante Le buzz est plus que viral, sort de ma veine saillante Leur aide est plus que vitale, merci aux aides-soignants Je rappe avec ma force, tu connais ma peine négro J’écris dans l’ombre, je prépare des bombes, j’explose J’envoie ce flow de mots pour percer la foule On rappe le brassage des plus démunis Ce que j’ai pour marquer mon temps, pour marquer nos temps La rage car ce mot ne nous correspond pas Où Babylone s’engraisse, pendant qu’on crève en bas T’as déjà fait cent fois les cents pas, à faire des tranchés dans le parquet Et dans la tête il y a juste la famille, les remparts Conscient qu’on évolue dans un monde bien loin d’être parfait Rien ne sert de se cacher derrière des remparts J’accepte pas cette logique de santé rentable Ils prendraient du cash pour jouer de l’orgue à ton enterrement C’est plus la peine de se la joue faussement sociaux Sentimentale, votre hypocrisie me dégoute tellement Eh, on a affaire à une belle bande de cons finis Ils mettent des amendes à des sans-abris, leur demande de se confiner Je crois qu’on atteint le point de non-retour, Goldwin a gagné Je vois des chiffres négatifs défiler sur le compte à rebours Le temps presse, donc plus rien ne me tempère, il y a comme un avis de tempête Telle la colombe a pris la poudre d’escampette putain Du mal à nous imaginer à N plus un La frontière est fine de Laurent Fabius à Agnès Buzyn La mort frappe à chaque étage et à toutes les strates Nos soignants voient des vies s’envoler, les autres voient des stat’ La chute sera violente depuis leur piédestal Tous les voyants sont dans le rouge et je crois que ça leur est bien égal Ils vivent cette crise dans le confort de la distance Mais quand vient le moment de s’entraider poto, il y a pas de dispense De l’athé au musulman, du juif au catho pratiquant De celle qui arbore les talismans, aux réfugiés du Pakistan J’envoie toutes ces pensées, ma force aux premières lignes Au corps médical, aux familles des victimes Il ne faut pas que toutes ces pertes fassent parti d’un listing Car mourir pour sauver des vies ça mérite tout un ??? On sait bien qu’ils font de leur mieux, dans des conditions déplorables, la rage aux yeux Quand le crie ne trouve pas d’oreille, le cœur va vers les cieux Mais on ne connait que très bien le sort de ceux qui se prennent pour Dieu Je rappe à la demande générale, des confinés des hip hôpitaux Le service d’urgence musicale c’est de l’oxygène, mon pote est tôt Mon fils de six ans sur la moto, agrippé à mon dos Éviter les barrages c’est comme un dédale, c’est qu’un atèle même dans les pédales Soignants garants de nos vies, les frères et sœurs qui sont ??? Avec mon titre honorifique de rappeur en pneumologie Il parait que c’est la détresse pour mettre, des masques au personnel qui va vous soigner Mais pas pour fournir aux CRS, des lacrymos, des LBD Je veux bien ne pas critiquer les lacunes de l’État providence Mais le manque de moyens mis dans la santé, dans les respirateurs d’urgence Macron garde ta morale à toi car il y a pas eu de morts sous ton toit Quand je vois le salaire des soignants, il faudrait peut-être faire un moratoire À ta prochaine de chocs vitaux, viens te faire soigner en disgrâce Car tous les hôpitaux de France ne ressemblent pas au Val de Grâce Car vous n’êtes que des populistes obnubilés par leur carrière Et il n’y a plus d’idéaliste, politiqueux dans les cimetières Et on est pas des arrivistes qui visent à redorer leur blason dans le peu-ra Au-delà des antibiotiques, le streptocoque doré l’emportera On a nos masques de braquage qu’on prête à ceux qui en ont besoin On a de l’alcool, mais pas tellement sur les mains Une bande de délinquants morbides, venu faire craquer le Covid Parce qu’avec un stylo bic, nous on te fait une trachéotomie J’ai l’habitude des gyrophares, mais c’est plus les mêmes sirènes La seule fièvre qu’on vit quelque part, devrait être celle de NTM La souffrance aux soins est immense, on a pas vu de députés mourir Dans les couloirs, sur un brancard des urgences il y a urgence Yeah, peut-être que les radiations des villes et l’irradiation de la nature Pour soigner un cancer hostile il faut que l’humain paye sa facture Peut-être que c’est le drame dans les villes parce que vous êtes peut-être des fous débiles Mais lorsque l’humain disparait, reviennent les loups de Tchernobyl Je rappe avec ma force, tu connais ma peine négro J’écris dans l’ombre, je prépare des bombes, j’explose J’envoie ce flow de mots pour percer la foule On rappe le brassage des plus démunis Ce que j’ai pour marquer mon temps, pour marquer nos temps La rage car ce mot ne nous correspond pas Où Babylone s’engraisse, pendant qu’on crève en bas On se retrouvera bientôt autour d’une teille en faisant des grosses bringues Mais pour l’heure il est temps de retrouver le bonheur dans des choses simples Angoisse d’un type sur douze, l’ennemi est invisible Les gens comprennent très bien ce qu’ils risquent depuis que le monde s’est mis sur pause Mouvement de panique en grande surface car se joue notre vécu Mais que tous ces égoïstes se momifient dans leurs rouleaux de PQ On était prêt, moi j’y crois pas des masses, on rentre dans une sale phase hélas La preuve nos hôpitaux nous ont dit bas les masques Dites-moi ce qu’il reste en France dès que les sirènes s’enclenchent Dites-moi si je crève, dites-moi si je rêve, qu’on était pas si prêt pour une si belle sentence Ça fait quoi de se retrouver face à sa pire hantise C’est pas le virus mais la bêtise de l’Homme qui nous a pris en grippe Nos vrais héros demandent à se faire entendre Personnel médical qui lutte jour et nuits pour que la merde s’éloigne Merci à ceux qui restent au front malgré la fièvre ambiante Et dites aux inconscients qu’il y a bien pire prisons que d’être chez soit Quand la bactérie joue de la batterie, wow, j’entends des cris, le démon cri Confiné je dois filer, mon fils fini sa poterie Laisse-moi le temps de respirer, j’ai l’acide dans la poitrine Douce sera la médecine, perso je roule ma ??? La zique m’a sauvée, je rajoute ça à mon autopsie Fuck les aristocrates, oui la richesse est coupable Cousin je rappe en urgence vu que l’action est remarquable Donne la force aux grands-parents, n’oublie pas la mama Avant que les larmes coulent sur le bord d’un diaporama Fini l’époque Nirvana, marié à Marijuana Allé donne-moi une scène on fera des sons à Serge Lama Lancement en arrière à Paname, rouya douze Star Wars Bien sûr je garde espoir même si le virus fout le dawa Oui la prod fout le fire, et tout le monde fout faya Bien sûr je garde espoir même si le virus fout le dawa Je rappe avec ma force, tu connais ma peine négro J’écris dans l’ombre, je prépare des bombes, j’explose J’envoie ce flow de mots pour percer la foule On rappe le brassage des plus démunis Ce que j’ai pour marquer mon temps, pour marquer nos temps La rage car ce mot ne nous correspond pas Où Babylone s’engraisse, pendant qu’on crève en bas Vois tu vas souffrir, comme un rhume Au coin de mon lit Vois tu vas souffrir, comme un rhume On écrit des rimes Vois tu vas souffrir, comme un rhume Au coin de mon lit Vois tu vas souffrir, comme un rhume On écrit des rimes, toi ma brune
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